Esther, 33 ans, premier semi-marathon solidaire
« Je suis fière. Et j’espère que mon engagement aidera, même un tout petit peu, à améliorer les conditions de fin de vie. On ne devrait jamais mourir dans la solitude ou le silence. »

21 kilomètres pour un dernier hommage
Pour Esther, jeune femme de 33 ans, c’était bien plus qu’une course. C’était son tout premier semi-marathon, et un pari immense à la fois physique et émotionnel.
Elle n’était pas là pour battre un record. Elle courait pour honorer une promesse, surmonter un deuil, transformer une épreuve intime en énergie solidaire. Chaque kilomètre parcouru était un hommage, une victoire sur la douleur, une déclaration d’amour à sa tante disparue. Esther s’est lancée dans ce défi avec le cœur lourd mais les jambes déterminées, portée par un besoin viscéral de faire quelque chose de grand, de fort, de vivant !
“L’an dernier, ma famille et moi avons accompagné ma tante dans son parcours de fin de vie. Elle avait seulement 50 ans, et luttait contre un cancer du sein depuis dix ans. Trois ans auparavant, la maladie s’est propagée aux os, puis au cerveau. En quelques mois, tout s’est accéléré. Nous avons dû la faire hospitaliser, puis organiser une hospitalisation à domicile pour ses dernières semaines.”

En souvenir de sa tante
Esther évoque avec émotion cette femme pleine de vie, touche-à-tout, passionnée, qui l’avait initiée — ironie du sort — à la course à pied
« Je détestais ça à l’époque. » Mais lorsque sa tante n’a plus eu la force de courir, Esther a pris le relais, en silence d’abord, puis à travers des courses solidaires. « J’ai couru deux fois pour Odyssea, et cette année, j’ai ressenti le besoin d’aller plus loin. De faire quelque chose de grand, de fort. J’ai choisi le semi-marathon de Paris. Pour elle. Pour toutes les personnes qu’on aime et qui partent trop tôt. »
Se préparer pour se dépasser Pour ce premier semi-marathon, Esther ne laisse rien au hasard. Elle se tourne vers la technologie — ChatGPT — pour établir un plan d’entraînement, qu’elle affine ensuite avec une amie habituée des longues distances. Trois séances par semaine, un savant mélange de fractionné, de renforcement musculaire, de sorties longues, et surtout une adaptation mentale :
« J’ai lu, beaucoup, sur la course à pied, ses bienfaits, les erreurs à éviter. J’ai aussi modifié mon alimentation. Je voulais mettre toutes les chances de mon côté. »
Une collecte de cœur, partagée et suivie : sa collecte solidaire au profit d’HELEBOR. Elle la lance avec courage et fierté. Famille, amis, collègues, réseaux sociaux : tout son entourage répond présent.
« J’ai beaucoup partagé mes entraînements sur Instagram. Peut-être même un peu trop ! Mais chaque contribution comptait. Et tout le monde savait pourquoi je courais. »
Aller au bout, malgré la douleur Le jour J, le corps suit… jusqu’au 13e kilomètre. Une contracture musculaire vient briser le rythme. La douleur est là, mais Esther s’accroche.
« J’ai pensé à elle, à tout ce qu’elle n’a plus pu faire. Alors moi, j’avais le devoir d’aller jusqu’au bout. »
Se préparer pour se dépasser Pour ce premier semi-marathon, Esther ne laisse rien au hasard. Elle se tourne vers la technologie — ChatGPT — pour établir un plan d’entraînement, qu’elle affine ensuite avec une amie habituée des longues distances. Trois séances par semaine, un savant mélange de fractionné, de renforcement musculaire, de sorties longues, et surtout une adaptation mentale :
« J’ai lu, beaucoup, sur la course à pied, ses bienfaits, les erreurs à éviter. J’ai aussi modifié mon alimentation. Je voulais mettre toutes les chances de mon côté. »
Une collecte de cœur, partagée et suivie : sa collecte solidaire au profit d’HELEBOR. Elle la lance avec courage et fierté. Famille, amis, collègues, réseaux sociaux : tout son entourage répond présent.
« J’ai beaucoup partagé mes entraînements sur Instagram. Peut-être même un peu trop ! Mais chaque contribution comptait. Et tout le monde savait pourquoi je courais. »
Aller au bout, malgré la douleur Le jour J, le corps suit… jusqu’au 13e kilomètre. Une contracture musculaire vient briser le rythme. La douleur est là, mais Esther s’accroche.
« J’ai pensé à elle, à tout ce qu’elle n’a plus pu faire. Alors moi, j’avais le devoir d’aller jusqu’au bout. »
Un message d’espoir et de transmission
Aujourd’hui, Esther ne garde pas uniquement le souvenir d’un effort physique intense. Elle garde celui d’un moment de communion, d’une joie immense d’avoir relevé son défi en mémoire de sa tante et en soutien pour toutes les personnes gravement malades en fin de vie.
« Je suis fière. Et j’espère que mon engagement aidera, même un tout petit peu, à améliorer les conditions de fin de vie. On ne devrait jamais mourir dans la solitude ou le silence. »
Aux futurs coureurs solidaires:
« Vous avez la chance de pouvoir courir. De pouvoir vivre. Faites-le. Faites-le pour vous, pour ceux qui ne le peuvent plus, pour ceux qui aimeraient encore pouvoir. Quand on peut faire quelque chose de bien, il ne faut pas attendre demain. Il faut le faire maintenant. »
Aux futurs coureurs solidaires:
« Vous avez la chance de pouvoir courir. De pouvoir vivre. Faites-le. Faites-le pour vous, pour ceux qui ne le peuvent plus, pour ceux qui aimeraient encore pouvoir. Quand on peut faire quelque chose de bien, il ne faut pas attendre demain. Il faut le faire maintenant. »
Découvrir les actualités d’HELEBOR
Dans nos actualités, retrouvez la vie de nos projets, les témoignages de nos bénéficiaires et acteurs de terrain, les événements et faits marquants de notre fonds de dotation.
HELEBOR, bénéficiaire du ZEVENT 2025
HELEBOR a été sélectionné aux côtés de 7 autres associations comme bénéficiaire du ZEVENT 2025 ! Un immense merci à toute l’équipe du ZEve…
Interview du Dr Laure Copel
Dans cette interview exclusive menée par NEO, Laure Copel, cheffe de service en unité de soins palliatifs (USP) à l’hôpital des Diaconesses, par…
Si vos jours étaient comptés
Beaucoup d’entre nous ont accompagné une grand-mère, un grand-père, un Papa, une Maman, un ami et pour certains, un enfant dans l’épreuve de l…